Yohji Yamamoto – Le maître du noir et des volumes oversize

Né en 1943 à Tokyo, Yohji Yamamoto fonde sa maison en 1972 et présente ses premières collections à Paris en 1981. Ses silhouettes, faites de drapés amples et de noirs profonds, bouleversent les codes occidentaux en introduisant une élégance radicale, à la fois poétique et subversive.
Sa vision : habiller la liberté du corps, dissimuler pour mieux révéler, déconstruire le tailoring occidental au profit d’un vêtement fluide et intemporel. Toujours fabriquées au Japon, ses créations incarnent l’union de la tradition et de l’avant-garde.

Les principales lignes de Yohji Yamamoto :

Yohji Yamamoto Femme (1981)
La ligne féminine historique. Silhouettes noires, volumes architecturaux, asymétries et drapés. Une mode à la fois poétique et radicale, emblématique de l’avant-garde japonaise.

Yohji Yamamoto Pour Homme (1984)
Défilée à Paris, elle réinvente le vestiaire masculin en brouillant les frontières du costume. Tailoring déconstruit, pantalons amples, vestes fluides : un ADN immédiatement reconnaissable.

Y’s (1972)
Première ligne lancée par Yohji, pensée comme un vestiaire quotidien féminin. Plus accessible mais fidèle à son langage esthétique : coupes amples, sobriété, élégance fonctionnelle.

Y-3 (2002)
Collaboration avec Adidas, pionnière dans le mariage entre sport et avant-garde. Sneakers cultes et silhouettes hybrides, alliant performance technique et esprit Yohji.

Y’s for Men
Développée dans les années 80–90 comme déclinaison masculine de Y’s. Aujourd’hui intégrée dans Yohji Yamamoto Homme, mais recherchée pour ses pièces vintage.

Yohji Yamamoto Black Scandal (2017)
Capsule radicale et expérimentale, jouant sur des imprimés sombres et subversifs. Plus accessible mais toujours fidèle à l’univers Yamamoto, elle séduit un public amateur d’avant-garde affirmée.